L’ère du post covid ne laisse guère le choix aux entreprises, l’ensemble des secteurs se retrouvent confronter à une nouvelle norme : la digitalisation. Aujourd’hui, avec le lancement du fonds de réparation, de plus en plus de société de SAV, se demande comment créer des demandes de soutien en masse. Agoragroup travaille sur le sujet depuis de nombreux mois pour accompagner le changement à la fois technologique et culturel du secteur, notamment en organisant le 22 septembre une conférence sur le futur de la réparation. 

Digitaliser : une nécessité pour les PME de la réparation

Nous avons lancé une étude sur le marché de la réparation avec le GIFAM. Les résultats montrent que la moitié des consommateurs se tournent vers internet pour dépanner leur appareil. Le consommateur cherche une solution : un tuto, un devis, un avis sur internet par soucis d’efficacité. Ce mouvement, largement amplifié par les deux dernières années de crise, s’est étendu aux PMEs. Pour faire face à l’évolution des demandes des clients, il est nécessaire de re-développer le paysage numérique d’une organisation. Cette impulsion des consommateurs, va pousser les entreprises à réinventer leurs opérations, de l’acquisition des clients à la réutilisation des pièces d’occasion. Si on veut que les coûts associés à cette transformation nécessaire soient rentabilisés, les nouveaux outils et solutions numériques disponibles doivent rendre le travail plus efficace.

Le fonds de réparation va accélérer la digitalisation

Au cœur du dispositif du fonds de réparation, il y a la transmission de données via un système informatique. Il y aura donc une réelle différence entre les acteurs informatisés et les autres. Les demandes seront plus faciles à mettre en œuvre si le progiciel utilisé est connecté. De plus, les erreurs coûteront cher au réparateur, car il ne pourra connaître son éligibilité au fonds uniquement après avoir envoyé la facture au consommateur. Le réparateur n’a pas d’intérêt à adhérer si les volumes ne sont pas là. Qui dit volume dit efficacité, et logiquement l’emploi d’outil informatique. De plus, les erreurs coûteront cher au réparateur, car il ne pourra connaître son éligibilité au fonds uniquement après avoir envoyé la facture au consommateur. La fiabilité ne peut être augmentée que par l’emploi de progiciel performant.

 

L’impact du fonds de réparation sur le secteur de la réparation

Le fonds de réparation ne va pas transformer la réparation, mais faire entrer le métier dans une nouvelle ère. Il sera de plus en plus difficile pour les réparateurs non connectés de travailler dans de bonnes conditions. On peut déplorer que d’un côté, on se passe du calepin et du stylo, mais la crise sanitaire a transformé le “contactless” en norme et les prochaines vagues qui s’annoncent vont donner raison à ceux qui se digitalisent. Un sujet qui sera au cœur de la conférence de nos 20 ans La Gen Z et la réparation le 22 septembre. Le fonds va accélérer une tendance de fond en ajoutant une incitation économique à la réponse des attentes du consommateur à contacter les réparateurs en ligne, suivre l’avancement de la réparation. Il ne reste plus qu’à fournir des solutions logicielles adéquates et abordables au réparateur.

Quelles solutions pour digitaliser les réparateurs ?

Agoragroup va unifier les process qui permettent de valider des soutiens d’Ecologic ou d’Ecosystem. Pour nous, cette étape est fondamentale, car il est de plus en plus compliqué de connaître les metteurs sur le marché d’un produit. Or, c’est cette donnée qui détermine l’éco-organisme qui assure le soutien. En unifiant les process, Agoraplus limite les erreurs, augmente l’adhésion au fonds et permet au réparateur de suivre le même process quel que soit l’éco-organisme. Nous enjoignons toutes personnes intéressées par ces systèmes, progiciel, département informatique ou réparateur, à contacter notre support.

La problématique du coût de la digitalisation

Nous nous engageons à fournir gratuitement au réparateur et aux fournisseurs de progiciel une solution d’aiguillage unique. Concernant les demandes auprès d’Ecologic, elles sont prises en charge par l’éco-organisme et donc gratuite pour le demandeur. Dans le cas d’Ecosystème, le réparateur pourra soit se connecter directement à leur système gratuitement ou utiliser nos services pour un tarif entre 18 et 12 centimes par demande. En unifiant les process pour réduire les frais d’intégration des progiciels et en réduisant au maximum nos coûts, nous voulons lever le plus de barrière possibles aux petits acteurs. Ce n’est que le début de notre stratégie pour aider les réparateurs à se digitaliser. Nous aborderons le sujet lors de la conférence de nos 20 ans, le 22 septembre 2022.